La pratique intelligente du réemploi

👉 Pour bien pratiquer le réemploi, il est nécessaire de structurer sa démarche.
Voici quelques pratiques essentielles pour réemployer vos surplus en toute sécurité et efficacité :

✅ 1. Définir le cadre du réemploi : identifier les produits et vérifier leur état.
⚖️ 2. Sécuriser le cadre réglementaire : respecter la législation, anticiper la sortie du statut de déchet, en cas de réutilisation.
📑 3. Tracer les flux : formaliser chaque opération.
🔒 4. Assurer la sécurité des produits : contrôles, étiquetage, conformité. (FDS, Fiche technique, fiche d’analyse)
💡 5. Valoriser intelligemment : identifier les bons marchés (France, export).
🤝 6. S’entourer des bons partenaires : négociants, logisticiens, transitaires.
🏗️ 7. Structurer une démarche durable : intégrer le réemploi dans la stratégie RSE.
📊 8. Mesurer les bénéfices : tonnages évités, économies, empreinte carbone.
🪪 9. Communiquer avec transparence : valoriser vos résultats et vos partenaires qui s’inscrivent dans une démarche écologique.
🌱 10. Être accompagné et formé pour pratiquer un réemploi et une réutilisation en toute sécurité, tout en gagnant en efficacité.

Le réemploi et la réutilisation

Le réemploi consiste à réutiliser un produit, un matériel ou un équipement pour le même usage que celui pour lequel il a été conçu, sans qu’il ne devienne un déchet.
Contrairement à la réutilisation, le réemploi intervient avant le passage au statut de déchet : le produit reste dans le circuit économique.
Il peut s’agir, par exemple, de remettre en circulation des équipements industriels, du mobilier, des contenants ou des matériaux encore fonctionnels.
Cette pratique prolonge la durée de vie des biens, évite leur élimination prématurée, réduit la production de déchets et diminue la consommation de ressources neuves.
Le réemploi s’inscrit pleinement dans la logique de prévention des déchets et représente le premier levier concret d’une économie circulaire responsable et efficiente.
Chaque produit réemployé, c’est un déchet évité et une économie réalisée.
C’est aussi une réduction directe de l’empreinte carbone et une valeur ajoutée locale : réparation, revalorisation, logistique circulaire.
Les industriels qui s’y engagent renforcent leur image responsable et ouvrent de nouveaux marchés grâce à la revente ou la réutilisation.
Le réemploi stimule donc l’innovation et crée des opportunités économiques concrètes et il s’inscrit au cœur de la transition écologique et de l’économie circulaire.

La réutilisation, quant à elle, consiste à redonner un usage à une matière première ou à un produit qui était déjà considéré comme un déchet. Elle permet d’économiser les ressources, de réduire les coûts et de limiter la pollution.
La sortie du statut de déchet (SSD) encadre légalement cette pratique : elle certifie qu’un déchet répond à des critères de qualité, de sécurité et d’usage certain pour redevenir un produit.
Grâce à la SSD, les entreprises peuvent valoriser leurs flux et créer de nouvelles filières de réutilisation, contribuant ainsi à une économie circulaire durable où les déchets deviennent de véritables ressources.

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👤 Patrice Salvignol
Fondateur – AVEC Service
Pionnier du Réemploi industriel et de la Réutilisation depuis près de 25 ans
🌐 www.avecservice.com

Le prix des déchets

LE PRIX DES DECHETS

Les déchets peuvent soit représenter une valeur ajoutée au producteur de déchets soit un coût.

Le négoce des déchets

Tous déchets valorisables représentent une valeur qui dépend :
– Qualité du déchet (papier, plastiques, métaux…)
– État du déchet (réemploi ou valorisation matière)
– Existence et disponibilité du marché (intérêt d’un client au moment opportun)
– Mode de conditionnement (balles, vrac…)
– Quantités (incidence transport, moyen de conditionnement)
– Cours du marché (indexation mercuriale)

Le coût des déchets

Les déchets non valorisables ou non rentables représentent un coût pour le producteur de déchet.
Ces coûts peuvent varier en fonction

– Qualité du déchet (DIB, DID, gravats…)
– Mode de conditionnement (benne, conteneur, compacteur…)
– Quantités à traiter
– Proximité des exutoires (incidence transport)
– Conjoncture (prix des CET ou des incinérateurs, hausse du carburant

Déstockage de produits

LE PRIX DES DECHETS

Les déchets peuvent soit représenter une valeur ajoutée au producteur de déchets soit un coût.

Le négoce des déchets

Tous déchets valorisables représentent une valeur qui dépend :
– Qualité du déchet (papier, plastiques, métaux…)
– État du déchet (réemploi ou valorisation matière)
– Existence et disponibilité du marché (intérêt d’un client au moment opportun)
– Mode de conditionnement (balles, vrac…)
– Quantités (incidence transport, moyen de conditionnement)
– Cours du marché (indexation mercuriale)

Le coût des déchets

Les déchets non valorisables ou non rentables représentent un coût pour le producteur de déchet.
Ces coûts peuvent varier en fonction :

– Qualité du déchet (DIB, DID, gravats…)
– Mode de conditionnement (benne, conteneur, compacteur…)
– Quantités à traiter
– Proximité des exutoires (incidence transport)
– Conjoncture (prix des CET ou des incinérateurs, hausse du carburant…)

Recycleur de déchets

RECYCLEUR DE DECHETS INDUSTRIELS

www.avecservice.com est une société dont la spécialité est de recycler les déchets industriels en favorisant le réemploi à chaque fois que cela est permis ou possible.
A défaut, la société AVEC SERVICE optimise la gestion des déchets en mettant en place des solutions de valorisation matière.

Etre un recycleur de déchets industriels aujourd’hui, c’est trouver et appliquer des solutions innovantes pour transformer ou réutiliser les déchets industriels valorisables.

En recyclant les déchets industriels via les 4 formes de valorisation principales, nous réduisons le volume de déchets éliminés en CET de cl2 ou en incinération traditionnelle :
• Le réemploi et la réutilisation : Donner une seconde vie à des produits ou à des déchets, dans leur application d’origine ou dans une autre application.
• Le recyclage (valorisation matière) : transformation du déchet en nouvelle matière première (papier, cartons, plastiques…)
• L’incinération : utilisation de l’énergie produite (électricité, vapeur d’eau, eau chaude)
• Le compostage : transformation de la partie organique des déchets en produits fertilisants à usage agricole)

Voilà quelques exemples de produits valorisés sous différentes formes :

Le papier et le carton sont transformés en papier ou carton recyclé
Le métal recyclé peut devenir des boîtes de conserve
Le verre est utilisé pour fabriquer de nouvelles bouteilles en verre.
Les bouteilles plastiques (pet) sont recyclées en gaines, en dalle ou en fibres textiles
Les flacons de lessive ou les bouteilles de lait (Pehd) sont recyclés en divers objets plastiques à usage non alimentaire.

Le métier de recycleur peut s’exercer sous deux formes majeures :

– En disposant d’un cabinet de courtage et de négoce de déchets industriels, telle que la société Avec Service, dont les récépissés sont téléchargeables sur la page d’accueil de notre site Web www.avecservice.com
– En disposant d’un centre de recyclage soumis à l’ICPE où le tri des déchets peut s’opérer in situ.

La société AVEC SERVICE a choisi l’option du cabinet de négoce afin de proposer à ses fournisseurs et à ses clients industriels les solutions les plus adaptées en tenant compte de la spécificité des matières à valoriser, de la localisation des flux et de l’expertise des centres à les traiter.

Les dates des déchets

LES DATES CLE DES DECHETS INDUSTRIELS

La loi du 15 juillet 1975 stipule que tout détenteur de déchets est responsable de ses déchets jusqu’à l’élimination finale.

Cette loi a été modifiée par le décret du 13 juillet 1994 rendu applicable le 21 septembre 1995 qui fait référence à l’obligation de valorisation des emballages issus des DIB (Déchets industriels Banals).
En effet, tout producteur de déchets produisant plus de 1100L de déchets d’emballage par semaine doit veiller à leur valorisation.

Cela peut s’opérer de deux façons :
Soit le producteur de déchets d’emballages trie ses déchets in situ.
Soit il les confie à un prestataire agréé (ICPE).

La loi de 2002 interdit l’enfouissement des DIB en CET de cl 2. Seuls les déchets dits ultimes (refus de tri) sont acceptés.

En 2008, le réemploi a été privilégié par rapport aux autres modes de traitement des déchets industriels (tels que l’enfouissement ou l’incinération) avec la directive-cadre déchets de l’Union Européenne

La loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) a renforcé la priorité donnée à la prévention de la production de déchets (…) pour favoriser la transition vers une économie circulaire et non plus « linéaire ».

Les principales formes de valorisation

1- Le recyclage par réemploi.

On réutilise dans leur application initiale un produit fini, un matériel ou une matière première qui ne sont pas des déchets (réemploi) ou on s’évertue à redonner une seconde vie à un déchet, dans son application d’origine ou dans une nouvelle application (réutilisation).
Par exemple, un carton en bon état peut être réutilisé dans son application d’origine pour servir d’emballage. (réemploi)
Un enduit déclassé (déchet) peut être transformé en peinture sous couche. (réutilisation)

2- La valorisation matière.

Le déchet est traité de façon à servir de matières premières secondaires.
Par exemple, une fois trié, le carton est conditionné en balle d’une tonne et expédié à destination d’une papeterie qui s’en servira en tant que matière première secondaire pour refaire du carton. Cette technique peut s’appliquer entre autre aux papiers, aux plastiques ou aux métaux.

3- La valorisation énergétique.

Les déchets d’emballage peuvent être incinérés dans des usines d’incinération agréées et équipées d’un système de récupération de l’énergie, pour alimenter des chaudières par exemple.

La loi du 15 juillet 1975 stipule que tout détenteur de déchets est responsable de ses déchets jusqu’à l’élimination finale.

Cette loi a été modifiée par le décret du 13 juillet 1994 rendu applicable le 21 septembre 1995 qui fait référence à l’obligation de valorisation des emballages issus des DIB (Déchets industriels Banals).
En effet, tout producteur de déchets produisant plus de 1100L de déchets d’emballage par semaine doit veiller à leur valorisation.

Cela peut s’opérer de deux façons :
Soit le producteur de déchets d’emballages trie ses déchets in situ.
Soit il les confie à un prestataire agréé (ICPE).

La loi de 2002 interdit l’enfouissement des DIB en CET de cl 2. Seuls les déchets dits ultimes (refus de tri) sont acceptés.

Les principaux exutoires

Dès que les déchets sont souillés par des déchets d’une autre nature (plastiques avec des inserts métalliques, cartons recouverts d’un film plastique…), leur valorisation peut être rendue difficile voire impossible.
Ainsi, tous les refus de tri ou tous les petits morceaux de verre mélangés à des copeaux de bois entremêlés dans des chutes de carton très fines, par exemple, sont considérés comme des déchets ultimes.

1- L’incinération.

À quelques exceptions près, tous les déchets peuvent être incinérés.

2- Les décharges

Les décharges sont classées en trois catégories, 3, 2 et 1.

– Les décharges de classe 3

Ce sont des terrains de remblaiement qui recueillent des gravats inertes parfaitement assimilables à l’environnement. (terre, béton, briques, cailloux…)

– Les décharges de classe 2

Ce sont des Centres d’Enfouissement Techniques (CET) qui ne reçoivent que les déchets ultimes. Est considéré déchet ultime, tout déchet qui « n’est plus susceptible d’être traité (valorisé) dans les conditions techniques du moment. »

– Les décharges de classe 1

Ce sont des centres de stockage qui sont destinés à recueillir les DID, Déchets Industriels Dangereux, (amiante, résidus d’incinération… Les déchets toxiques sont entreposés dans ces décharges en attendant d’autres moyens de les éliminer (procédés physico-chimiques, techniques d’inertage…)